Engager, soutenir, émanciper : l’avenir de l’inclusion dans le travail dans le secteur de la jeunesse

21 octobre, 2025

L’inclusion dans le travail dans le secteur de la jeunesse n’est pas seulement un mot qui se veut joli sur le papier, c’est un engagement. Il s’agit de garantir que chaque jeune se sente bienvenu, soutenu et responsabilisé, quelles que soient ses particularités d’apprentissage ou ses capacités. Les recherches montrent que les programmes inclusifs destinés aux jeunes profitent à tous les membres de la communauté.

Pourquoi l’inclusion est-elle importante ?

« L’inclusion n’est pas une stratégie visant à aider les personnes à s’adapter au système ; c’est une stratégie visant à adapter le système à toutes les personnes. » — UNESCO.

Le travail auprès des jeunes consiste à renforcer leur confiance, leur créativité et leurs liens sociaux. Mais les jeunes présentant des différences d’apprentissage ou des handicaps sont souvent confrontés à des obstacles : des supports complexes, une communication inaccessible ou des méthodes obsolètes.

💡Le saviez-vous ? Des études ont montré que les programmes adaptés aux jeunes neurodivergents peuvent améliorer leur santé mentale, leur estime de soi et leur engagement (MDPI, 2023).

Principaux points à retenir

Des études récentes mettent en évidence plusieurs stratégies que les animateurs jeunesse peuvent utiliser pour rendre les programmes véritablement inclusifs. Une approche importante est la co-création : impliquer les jeunes dans la conception des activités garantit leur pertinence, leur intérêt et leur sens (UNESCO Youth Engagement Toolkit, 2020). La formation du personnel est tout aussi essentielle, car celui-ci doit acquérir des connaissances sur les différences d’apprentissage, la santé mentale et les approches fondées sur les points forts afin de soutenir efficacement tous les participants (SAGE Journals, 2022). La flexibilité est un autre facteur crucial : permettre aux jeunes de faire des choix et d’adapter le rythme des activités contribue à promouvoir l’autonomie et la participation durable (SAGE Journals, 2022). Enfin, garantir l’accessibilité des supports (par exemple en utilisant plusieurs formats, des mises en page claires et un langage simple) rend les programmes utiles et inclusifs pour tous.

Les prochaines étapes pour les animateurs et éducateurs

Voici comment les organisations peuvent intégrer l’inclusion dans leurs pratiques quotidiennes :

  • 🛠 Co-concevoir des activités: impliquer les jeunes présentant des différences d’apprentissage dans la planification des activités.
  • 🎓 Investir dans la formation du personnel: enseigner la neurodiversité, le soutien en matière de santé mentale et la communication inclusive.
  • 🔄 Offrir de la flexibilité et du choix: adapter le rythme, les tâches et les styles de participation.
  • 🛡 Créer des espaces sûrs et favorables: encourager le soutien par les pairs, réduire la stigmatisation et favoriser l’appartenance.
  • 📊 Surveiller et améliorer: recueillir les commentaires de tous les participants et ajuster les programmes en conséquence.

Quelle perspective pour l’avenir ?

Le travail inclusif auprès des jeunes profite à tous : il stimule la créativité, renforce les communautés et développe l’empathie. « Les jeunes qui se sentent inclus sont plus enclins à assumer des rôles de leadership et à contribuer à la planification des programmes » — UNESCO

Dans cette optique, voici les aspects de l’inclusivité dans le travail auprès des jeunes sur lesquels nous devrions mettre davantage l’accent :

  • 🤝Co-création: les jeunes ne sont pas seulement des participants, ils sont des partenaires dans la conception des programmes.
  • 🎨Espaces d’apprentissage informels: les clubs et les programmes parascolaires offrent des environnements flexibles et peu contraignants.
  • ❤️Intégration de la santé mentale: les programmes abordent le bien-être comme un élément central de la participation.
  • 🏛Politiques et cadres: les changements structurels garantissent que l’inclusion devienne une pratique courante (UNESCO, 2020).

 

Le projet Dys in Youth Field permet aux animateurs de jeunesse d’adapter leurs programmes aux besoins des jeunes présentant des troubles d’apprentissage. Grâce à des formations, des outils ludiques et des recommandations, le projet Dys in Youth Field transforme l’inclusion d’un idéal en une pratique quotidienne, garantissant ainsi que chaque jeune puisse participer, contribuer et s’épanouir.

Sources :

  • MDPI (2023). Understanding mental health in developmental dyslexia: A scoping review.
  • SAGE Journals (2022). Inclusive Practice for Children with Special Education Needs: Training for Social Workers.
  • SAGE Journals (2022). School-to-Work Transition of Youth with Learning Difficulties: The Role of Motivation and Autonomy Support.
  • UNESCO (2020). Youth Engagement Toolkit.
  • Systematic Reviews Journal (2023). Effective inclusion practices for neurodiverse children and adolescents in informal STEM learning.

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