Pourquoi le microlearning est si efficace à l’ère du numérique

Vous cherchez un meilleur moyen d’atteindre les apprenants, qui semblent toujours avoir un appareil dans les mains ? Ne cherchez pas plus loin que le microlearning. Le microlearning consiste en de petites unités d’apprentissage concises que les étudiants peuvent étudier à leur convenance. En réduisant la quantité d’informations, le contenu est plus facile à assimiler. En outre, la création de contenu dans un format numérique permet aux apprenants d’y accéder à tout moment et en tout lieu depuis leurs appareils.

Pourquoi le micro-learning convient bien aux étudiants ?

Le succès du microlearning n’est pas garanti simplement parce que votre contenu est court et facilement accessible aux étudiants. La réaction des apprenants à votre matériel pédagogique dépend plutôt du type de contenu de microlearning que vous avez créé.

C’est la direction que nous avons prise pour développer le cours d’apprentissage en ligne de notre projet, The Good Manager. Guidés par la question suivante : “Comment utiliser le microlearning pour enseigner l’accessibilité du Web, la conception Web durable et la gestion de projet inclusive et durable ?”, nous avons décidé de créer différents types de contenu pour couvrir les divers sujets du cours. Contrairement aux cours traditionnels qui tentent de condenser un maximum d’informations dans des rangées de texte, les trois modules de microlearning de notre cours bénéficient de la grande variété de contenu disponible à l’ère numérique. Par “variété de contenu”, nous entendons les infographies, les vidéos, les podcasts, les quiz, les exercices et, oui, même le texte, car il peut être utilisé en association et en complément d’autres types de contenu.

Comment l’utilisation de différents types de contenus microlearning peut-elle enrichir l’expérience d’apprentissage?

  • La diversification du contenu permet aux élèves de retenir plus facilement les informations.

L’utilisation de différents types de contenu comme support d’apprentissage peut servir d’aide-mémoire. Par exemple, les vidéos peuvent être associées à des bullet points comme “Key takeaways” qui résument l’intégralité du contenu. Dans la même veine, les infographies contiennent des points essentiels qui sont plus faciles à assimiler que de réapprendre toute la leçon. Au lieu de parcourir l’intégralité d’un rapport de Greenpeace pour découvrir à quel point le secteur informatique est non durable, les apprenants peuvent se référer à une infographie qui représente les données d’une façon plus claire.

  • La variété du contenu permet de répondre aux différents styles et situations d’apprentissage.

Le matériel pédagogique qui s’appuie uniquement sur le texte pour diffuser l’information ne peut pas répondre aux différents styles et situations d’apprentissage, même s’il est rédigé dans un format de micro-learning. Le fait que le texte ne puisse pas atteindre une grande variété d’apprenants s’est révélé être un problème, en particulier pour les apprenants souffrant de handicaps. Des études indiquent que les étudiants présentant des troubles spécifiques de l’apprentissage (tels que la dyslexie) peuvent être perdus s’ils ne disposent que de texte et ont besoin d’un support multimédia pour apprendre (images, vidéos, etc.).

Un contenu différent attire également les apprenants qui ont des difficultés situationnelles. Les apprenants multitâches (tels que ceux qui effectuent des tâches ménagères ou qui font la navette entre leur domicile et leur lieu de travail) peuvent préférer les podcasts comme outil d’apprentissage qui fonctionne “en arrière-plan”. Les apprenants pressés par le temps recherchent une aide visuelle pour simplifier le contenu, comme une infographie. Cela ne veut pas dire que le texte est devenu un type de contenu obsolète. Certains apprenants peuvent se trouver dans un endroit où le contenu audiovisuel ne peut pas être lu ou préfèrent simplement apprendre par l’écrit. 

  • Des supports variés apportent de la clarté là où le texte peut échouer

Le multimédia peut transformer de longues explications textuelles pour les rendre plus compréhensibles aux apprenants. Prenons l’exemple de points théoriques, tels que des définitions, des idées abstraites et des processus. Des vidéos et des illustrations peuvent condenser ces informations dans un format plus compréhensible pour les apprenants.

En outre, certains phénomènes doivent être vus pour comprendre leur importance ou leur fonctionnement. Prenons, par exemple, la dégradation de l’environnement. Vous pouvez fournir aux apprenants des descriptions et des données concernant ses manifestations, telles que la hausse du niveau des mers, la fonte des calottes polaires, les pratiques de déforestation, etc. Mais ces explications écrites – et l’ampleur de la dégradation – prennent vie lorsqu’elles sont montrées en vidéo.

Photo d’Attentie Attentie sur Unsplash

 

  • Des supports variés permettent de mieux retenir l’attention des apprenants.

Non seulement un contenu riche en texte peut rendre difficile le traitement de l’information, mais il peut aussi rendre difficile le maintien de la concentration. De nos jours, les apprenants ont une capacité d’attention moyenne de 10 à 20 minutes. C’est pourquoi il est nécessaire d’utiliser différents types de contenu pour à la fois intruire et divertir.

Comme nous l’avons mentionné, les styles d’apprentissage diffèrent, de sorte que différents médias rompent la monotonie du contenu textuel. Certains types de contenu peuvent plaire davantage aux apprenants visuels (vidéos et infographies), d’autres aux apprenants auditifs (podcasts), d’autres encore aux apprenants physiques (exercices “comment faire”), etc.

Nous avons utilisé la diversification du contenu pour créer trois modules de microlearning pour « The Good Manager ». Il sera bientôt en ligne sur notre site web www.thegoodmanager.eu : abonnez-vous à notre newsletter pour ne pas le manquer !

Sources:

Khan, M., & Bayoumi, S. (2015). Multimedia as a Help for Children with Special Learning Needs. 2015 International Conference on Cloud Computing (ICCC), 1–5. https://doi.org/10.1109/CLOUDCOMP.2015.7149647


Site web du projet : thegoodmanager.eu

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Un projet Erasmus+ en collaboration avec : Les Apprimeurs (France), NIKANOR LTD (Bulgarie), DOMSPAIN CONSULTING SL (Espagne), ISTITUTO DEI SORDI DI TORINO (Italie)

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