TUTORBOT : Les 4 choses que nous avons apprises sur la création d’un chatbot pour l’éducation

La création d’un chatbot pour l’éducation est encore une innovation. Le créer de toutes pièces, sans utiliser une plateforme de création de chatbot, est d’autant plus difficile. Ce qui rend le processus intéressant, c’est qu’il nous oblige à analyser le rôle d’un enseignant ou d’un tuteur, et à comprendre quels aspects du tutorat pourraient être pris en charge par un chatbot. Là encore, l’idée n’est pas de créer des enseignants robots, mais d’aider les enseignants humains à se concentrer sur les aspects les plus valorisantes de leur travail, tout en fournissant aux apprenants le plus grand nombre d’outils pour soutenir leur processus d’apprentissage.

Il va sans dire que certains aspects que nous avons jugés superficiels se sont révélés assez utiles, et vice versa. Voici une liste de 4 choses que nous avons apprises jusqu’à présent grâce au développement de Tutorbot.

1. Les ordinateurs ne nous comprennent pas encore tout à fait

Comme nous l’avons mentionné dans l’article précédent, un moteur de langage naturel (le programme qui permet à un ordinateur de comprendre ce qu’un utilisateur tape) doit être entraîné. En d’autres termes, plus le programme a d’interaction avec un humain, mieux il le comprend. Naturellement, il n’y a pas autant d’utilisateurs dans toutes les langues, le moteur a donc tendance à maîtriser certaines langues plus que d’autres.

Ainsi, si vous utilisez ou créez un chatbot basé sur un moteur de langage naturel, vous obtiendrez forcément, à un moment donné, une réponse du type : “Je suis désolé, je n’ai pas tout à fait compris. Pourriez-vous le formuler autrement ?”.

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2. Les gens ne veulent pas qu’on leur répète toujours la même chose

L’un des avantages de créer un chatbot qui fonctionne grâce à un moteur de langage naturel est qu’il peut comprendre des idées formulées de différentes manières. Cependant, il doit être équipé de phrases différentes pour répondre aux questions des utilisateurs. Sinon, ils risquent de se lasser de voir la même réponse encore et encore.

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3. Récapituler, c’est important

Les récapitulatifs permettent à l’apprenant de savoir ce qu’il a accompli et à quel endroit il se trouve dans le programme. Non seulement cela permet de suivre le programme enseigné en classe, mais cela aide également l’apprenant à planifier ses séances d’étude en sachant ce qu’il lui reste à voir. C’est pourquoi Edulog a ajouté une nouvelle fonction sur le chatbot qui permet à l’utilisateur de demander une liste des documents qu’il a consultés.

4. Les utilisateurs veulent connaître leur niveau et leur progression!

Dans un processus de tutorat ou d’apprentissage, les apprenants veulent savoir à quel niveau ils sont et s’ils ont fait des progrès. Non seulement cela est plus motivant, mais c’est une aide qui permet aux apprenants de savoir à quoi ils doivent faire attention pour s’améliorer. C’est pourquoi les programmeurs de Tutorbot ont mis en place une fonction qui permet à l’apprenant de demander le niveau du contenu étudié avec le chatbot (débutant, intermédiaire, avancé), et il peut demander de monter en niveau.

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#tutorbot #erasmusplus

Visitez le site web du projet : https://www.tutorbot.eu

En collaboration avec : EDULOG, AKETH [Developmental Centre Of Thessaly – D.C.T.], CEPS Projectes Socials, Grone-Bildungszentren Berlin gGmbH, IFOA

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